Nous avons été saisis par l’aspect abandonné et confus du lieu alors que ce site est toujours lieu d’inhumation. En effet, les hommes doivent se couvrir en portant une Kippa. De plus, de l’eau est à la disposition des Juifs car dans leur tradition, un cimetière est un « lieu saint et sale » qui implique de se purifier les mains.
Un gardien est toujours présent dans ce cimetière. L’un d’entre eux avait été exécuté par les nazis car il avait été le témoin du vol des pierres tombales. Les troupes nazies les utilisaient pour paver la rue menant au camp de travail en construction à l’extérieur de la ville. Les tombes s’entremêlent voire se superposent faute de place. Les plus récentes sont installées dans les allées pour ne pas risquer de détruire des sépultures existantes.Ce chaos apparent ne reflète pas l’attention portée aux tombes au regard des bougies, des cailloux et des petits papiers…..déposés sur les pierres tombales.
La stèle est au pied du corps, ce dernier étant orienté en général à l’est vers Jérusalem. Sur chaque tombe le prénom du défunt, ainsi que des éléments symboliques de sa vie sont inscrits.Certaines tombes sont identifiables par la présence de nombreux signes de dévotion comme celle des Cohen, descendants des grands prêtres du Temple de Salomon à Jérusalem.
Stéphane Beau, Françoise Vargues, Fabienne Arcoutel-Thoreau
Zydowski signifie juif en polonais. Le cimetière en question s'appelle le nouveau cimetière juif, par opposition à l'ancien cimetière, entourant la synagogue Remuh. Le quartier s'appelle Kazimierz, du nom du roi Casimir le Grand qui fonda ce qui était alors une ville indépendante de Cracovie au 14ème siècle.
RépondreSupprimerMerci Alban pour ces précisions que je fais suivre aux collègues auteurs du billet.
SupprimerIntéressant post , bonjour belge
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