Après 1989, suite à la chute de l'empire soviétique, un concours artistique et mémoriel est lancé. De nombreux projets monumentaux sont proposés qui écrasent l'individu face à l'Histoire.
Le projet de 65 chaises vides en bronze est retenu, car il symbolise l'absence des juifs assassinés, surtout au centre de mise à mort de Belzec (il y avait 65 000 Juifs qui vivaient à Cracovie avant la Seconde Guerre mondiale). Des chaises de plus petite taille rappellent la mort des enfants assassinés.
En 2005, cette installation artistique, réalisée par deux architectes cracoviens Piotr Lewicki et Cazimierz Lataka, est inaugurée.
Toutes les chaises ou presque sont orientées vers une pharmacie, l'apteka de Taddeus Pankiewicz, qui permit à de nombreux juifs de trouver du réconfort au milieu de cette horreur et aussi de fuir le ghetto.
Deux chaises sont tournées l'une vers un hôpital et l'autre vers la gare de déportation.
Jean-Christophe Annede, Marie , Jean-Philippe des Moulières, Frédéric Delahaye.
Il y a 65 chaises sur la place, en mémoire des 65 000 Juifs qui vivaient à Cracovie avant la Seconde Guerre mondiale. Elles symbolisent le deuil et l'absence.
RépondreSupprimerPharmacie en polonais se dit apteka. Le pharmacien du ghetto s'appelait Tadeusz Pankiewicz. Il a reçu le titre de Juste parmi les Nations, décerné par l'institut Yad Vashem de Jérusalem. Ses mémoires ont été publiées en français sous le titre "La pharmacie du ghetto de Cracovie" par les éditions Actes Sud en 1998.
Émouvant, plein d'émotions devant cette place avec ces chaises vides. Merci pour eux.
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